mercredi 28 décembre 2011

Vivement les vacances!

Période du 20 novembre au 28 décembre

Je sais que cela vous paraîtra paradoxal, ce l'est d'ailleurs pour mon moi-même, mais je suis toute énervée parce que je m'accorde un petit deux semaines de repos pendant la période des fêtes. Ça me fait vraiment bizarre de me sentir en vacances étant donné que, théoriquement, je le suis maintenant pour la vie. D'ailleurs, je ne pensais pas que c'était possible d'être en vacances quand on est à la retraite! Des vacances de quoi au juste, vous demandez-vous sans doute. Du bénévolat, d'abord. Et de la routine, ensuite.

Le mois de décembre a été fort occupé côté travail non rémunéré. En plus de mes heures régulières au Service de dépannage et à la Soupière, j'ai fait de l'extra pour la Guignolée, les paniers de Noël et le brunch du 21 décembre. J'ai vraiment beaucoup aimé avoir le temps cette année de me donner à fond pour ces activités. Cette période m'a permis de constater encore plus intensément à quel point les organismes auxquels je prête main forte changent de façon probante le quotidien de leur clientèle, particulièrement pendant cette période qui n'est pas nécessairement synonyme de réjouissances pour tous. Mais cela est exigeant, cependant, tant des points de vue physique qu'émotif. Les journées étaient plus longues qu'à l'habitude. Je quittais la maison vers 8 ou 9 h, et je ne revenais qu'à la fin de l'après-midi. À quelques occasions, j'ai aussi bénévolé en soirée. C'est d'ailleurs lors de l'une de ces escapades sous une pluie verglaçante que je suis tombée dans les marches de l'escalier de la galerie d'en avant. Mon popotin souffre toujours de cette chute malencontreuse et me fait crier "Ayoye" presque toutes les fois où je le dépose sur un sofa ou une chaise. Disons qu'en ajoutant à ces occupations la préparation de mon propre réveillon, force m'est de me rendre à l'évidence que ça commence à en faire beaucoup.

J'étais donc fort heureuse d'accepter la proposition de la soeur Psy de prolonger mon séjour à Québec. Une semaine supplémentaire de farniente après la dure période des festivités de saison ne pourra que me permettre de recharger mes batteries et de changer le mal de place, comme on dit. Libérée des tâches de la maison, je pourrai me gâter en cuisinant avec soeurette des pâtés au poulet et une tarte au citron, en lisant un roman policier que j'hésitais à commencer parce qu'il me semblait un peu noir mais je me lance à dieu-va, en allant au cinoche, en me promenant dans le Vieux ou en déjeunant chez Krieghoff. Les vacances, quoi! Et même à la retraite, je crois qu'il en faut.