Cette semaine, curieusement, a été marquée par diverses interrogations qui m'ont été lancées à la figure sans préavis et qui touchaient directement mon nouvel état de vie. Étant donné que les questionneurs me laissaient fort peu de temps pour formuler une réponse satisfaisante, je me reprends ici.
Allons-y donc pour une première question posée par une voisine probablement bien intentionnée mais pas trop portée sur l'empathie :
Qu'est-ce que tu peux bien trouver difficile à la retraite?
Vous aurez
Je passe à une seconde question qui m'a été posée
Est-ce que tu es en train de faire ton ménage d'automne comme la plupart des personnes retraitées que je connais?
À cette question, que je m'empêcherai de qualifier pour éviter des poursuites éventuelles, j'opposerai cette réponse formidable provenant d'une
Je suis en feu. Quelle est donc la troisième question qui semble tout droit relever du genre de celle que le psy me poserait comme entrée en matière d'une séance sur le divan?
Est-ce que tu t'ennuies?
Étrangement, non. Je dis étrangement parce que je ne peux nier les embûches de ma nouvelle vie. Cependant, je trouve que le temps file et que je ne vois pas mes journées même quand je les passe à angoisser ou à hypocondrer. Il est clair pour moi qu'il n'y a pas de retour en arrière possible. Je préfère, et de loin, ma liberté actuelle. Si je peux en outre continuer à disposer de ma vie sans plus avoir à la gagner, je serai aux anges.
Je mets fin à la période de questions en citant ce conseil judicieux prodigué par une yogini rencontrée lundi dernier dans mon groupe de
Prends le temps d'entrer dans la retraite. Les activités vont se présenter tranquillement à toi sans que tu aies vraiment à les chercher.
J'adore. C'est zen, donc pas stressant du tout. Parfait pour moi.
Et je vous quitte avec ce brin de folie ou grain de sagesse, à vous de
Nous, les retraités, on est pas pressé...
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